vendredi 10 octobre 2014

La drague de rue : outil contre la timidité et extraordinaire source de maîtresses...

‎Je suis né timide. Petit, je n'osais pas me manifester si j'étais le seul à descendre du bus à un certain arrêt, je ne participais pas en cours de langue de peur de me tromper et adresser la parole à un inconnu dans la rue me tétanisait.
Ça, c'était avant. Aussi maladive que soit ma timidité, j'ai décidé qu'elle était vraiment stupide, qu'il n'y avait vraiment pas de raison de se gâcher la vie avec, et que ce que j'avais à dire était au moins aussi intéressant que la diarrhée verbale de certains imbéciles qui semblaient épanouis dans leur médiocrité, dont personne ne semblait d'ailleurs s'offusquer. Alors, j'ai beaucoup lu sur le sujet pour me convaincre que la meilleure solution était de soigner le mal par le mal, de se plonger directement dans le dur et de commencer par le plus difficile : je décidai de suivre le programme d'un bootcamp avec l'objectif d'aborder 200 inconnues, intimidantes et ravissantes, de leur avouer qu'elles me plaisent et d'obtenir leur numéro.
Ce fut difficile. Rien de plus douloureux que de devoir s'arracher de sa zone de confort habituelle. Je me fixai des objectifs pour me mettre la pression : aborder cinq inconnues avant de rentrer manger, trois avant ce rendez-vous professionnel immanquable. Il y eut quelques ratés, quelques jours où je me considérais comme un misérable, ou j'étais faible... Mais, globalement, je remarquai assez vite que ce n'était pas si terrible, que c'était souvent valorisant pour les demoiselles et que la majorité me remerciaient plus ou moins directement, tandis que les aigries et autres condescendantes me firent plus rapidement sourire que trembler... Et puis ça marchait ! Trêve de blablas, voici les chiffres, des statistiques brutes sur les 200 premières filles abordées de manière très directe dans des lieux publiques (bon 203 maintenant, écrire cette introduction m'a donné envie de renouer avec l'exercice...)
Premier chiffre intéressant, sur 203 filles abordées, j'ai obtenu 39 numéros, soit à peu près une sur cinq. Je n'aurais jamais pensé que le nombre serait si important surtout qu'il m'a fallut attendre la 16ème avant d'avoir un premier résultat ! Mais, après m'être un peu documenté sur les sites de coaching en séduction, il semblerait qu'un dragueur moyen obtienne ce genre de résultats... Donc si vous hésitiez encore, sortez de chez vous et foncez, ça marche !

Bon, sur ces 39 numéros, un bon quart était un ce qu'on appelle un "flake", un flocon de neige devant nos yeux mais qui fond si on essaie de l'attraper... En gros 10 demoiselles impossibles à joindre.

Sur nos 29 contacts restant, j'ai revu 10 filles. Je pense que ce chiffre aurait facilement pu être plus important, mais j'ai parfois négligé de suivre la relation parce que j'avais déjà une maîtresse ou que je courrais trop de lièvres à la fois.

Enfin, ces 10 rancards ont débouché sur 6 baisers et 3 relations sexuelles plus ou moins suivies sur lesquels je reviendrai plus tard dans des articles dédiés.

Parmi les informations que j'ai compilé durant cette expérience grandeur nature, il y a le niveau (subjectif et personnel) de beauté, l'origine ethnique et l'âge estimé de la cible. Les enseignements les plus notables qu'on puisse en tirer sont :
  • Que le physique importe certes sur le taux de réussite, mais somme toutes assez peu. Je n'ai pas abordé de filles que je n'aurais pas voulu revoir, mais étonnement celles qui étaient à la limite (ou qui s'avéraient moins attirantes de plus près) ne m'ont jamais donné leur numéro (0/5 pour HB5). Ensuite on a un taux de conversion un peu supérieur à la moyenne pour les filles agréables et jolies sans plus (8/30 HB6, 16/80 HB7) et les chiffres sont légèrement moins bons pour les filles très jolies et extrêmement jolies (11/62 HB8 et 4/23 HB9). Marginalement, je n'ai pas obtenu de numéro pour les rares filles que je jugeai divinement parfaites (0/3)... L'enseignement que j'en tire est qu'il ne faut donc pas hésiter à aborder les filles très jolies avec autant de conviction que si elle était HB5/6...
  • L'âge estimé de la cible est encore moins déterminant et les résultats équivalent selon les tranches d'âge, à l'exception près toutefois que je n'ai jamais réussi à prendre de numéro de femmes de plus de 40 ans, que j'aborde certes rarement (0/5) et un seul dans la tranche d'âge 35-40 (1/4)
  • Enfin, et c'est le plus remarquable pour moi, l'influence de l'origine ethnique. Je n'arrive à rien avec les asiatiques par exemple (1/29, et encore c'était un flake), et elles semblent affolées quand je leur adresse la parole... Les caucasiennes sont terribles et dures également, avec 3/53 ! J'ai plus de chances avec les arabes (3/13), les indiennes (2/8) ou les sud-américaines (2/5). Cependant, mon taux de réussite est incomparable avec les blacks : 28 numéros sur 95 tentatives, 9 des 10 rencards, 5 des 6 baisers et 2 des 3 maîtresses... D'où ça vient ? Les noires sont-elles plus ouvertes ou est-ce parce que je donne plus d'énergie, plus d'implication dans ces rencontres ? Il faut avouer que je suis subjugué par la beauté des africaines ou les antillaises et que je me sens plus à l'aise, plus en confiance, tandis que je suis plus réservé avec les françaises de souche par exemple... C'est parfaitement irrationnel mais ça joue forcément.
Dans les posts qui viendront, je tenterai de revenir sur toutes les histoires qui sont nées de ce camp d'entraînement contre la timidité grandeur nature, ce "bootcamp", avec notamment quelques field report détaillés...

Citons bien entendu Vishnu, Sandy et Amandine qui ont fini dans mon lit. Je vous parlerai bien sûr longuement de Lola qui n'est pas dans les statistiques car abordée de manière "indirecte" mais qui fut également ma maîtresse pendant de longs et délicieux mois. J'évoquerai aussi mes aventures avec Marielle, Laura et Tina que j'ai embrassées sans être allé plus loin.

Et puis quelques autres histoires étonnantes qui valent le coup : Elvine que j'ai peloté pendant tout un rendez-vous sans pouvoir l'embrasser. Suenia, une fille magnifique et très ouverte qui cherche en fait un sugar daddy. Marie-Danielle que je drague toujours mais trop trop lentement (ou ce qu'il faut faire si on veut tomber dans la Friend Zone), Rose la sublime touriste chinoise. Et surement d'autres qui me reviendront, comme Olivia par exemple...

La richesse que toutes ces rencontres m'ont apportées est énorme : ce sont des vraies rencontres, où on discute souvent pendant des heures, à cœur ouvert. Je trouve que ça vaut des milliers d'heures de relations superficielles avec nos amis et collègues. Même après avoir eu la chance de vivre tout ça, je n'arrive toujours pas à réaliser que ce soit aussi facile et que j'aie perdu autant de temps à être timide et à ne pas oser... En moins d'un an (et avec de très longues pauses), j'ai abordé plus de 200 filles et vécu plus d'expériences que dans la somme de toute ma vie antérieure, il fallait être sacrément con pour passer à côté de ça à cause d'une peur irrationnelle, d'un obstacle qui n'existait que dans ma tête...

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